Les quatrièmes et troisièmes volontaires ont rencontré le mercredi 24 janvier monsieur Jean-Luc Terrien, aumônier de prison. Il est venu témoigner de sa mission au sein de la maison d’arrêt d’Angers, où vivent 445 détenus pour 266 places.
Jean-Luc raconte le choc des premières visites… Dans cet univers carcéral, on franchit des portes, des sas, des portiques de détecteurs de métaux ; on doit laisser en entrant sa carte d’identité et ne rien transmettre aux détenus. Ce passage de la liberté au monde sans liberté reste impressionnant ; c’est le passage des portes en fer (enfer).
Mais Jean-Luc explique aussi avec enthousiasme son rôle lors des messes dominicales, où il accompagne de sa guitare les chants. A l’aumônerie catholique, il partage des discussions autour d’un café : on y parle de fraternité et de solidarité… Les détenus disent que c’est une « fraternité ponctuelle » car en principe, ils ne se reverront pas, une fois sortis de prison.
Les élèves ont posé de nombreuses questions sur le déroulement des journées, les cellules, les repas et l’hygiène… Ce monde à part reste mystérieux.
Quant à Jean-Luc, il aime tant ce service pastoral que, à son départ, lorsque la porte de la maison d’arrêt se referme derrière lui, il n’oublie pas ceux qu’il y a laissés. Il s’évertue à leur rappeler par le truchement de la radio RCF le dimanche midi : « on ne vous oublie pas ».